C’est bizarre la propagande. Pendant que David cherchait une idée pour l’émission (voir ci-dessous), moi j’assistais à un meeting du non hier soir, un vrai meeting réel, avec des vrais noniens dans la salle et des vrais politiques derrière une table, dont Alain Krivine.
Krivine a prononcé sept fois Bol-kenn-chtaïne. En revanche, une élue verte a tenu ferme sur le Bol-ke-stenne. Je ne sais pas ce qu’a dit le communiste, je suis parti avant.
Sinon Krivine, qui avait une légère extinction de voix, a tout de même trouvé moyen de relier le referendum à Bush et à la guerre d’Irak. Je ne saurais pas restituer exactement comment. D’après ce que j’ai compris, c’est "la bourgeoisie intelligente européenne" qui tente de récupérer "quelques miettes" laissées par Bush. Mais je n’ai pas pris les citations exactes. Je n’étais pas en service commandé, juste en curiosité citoyenne.
Oui c’est bizarre, la propagande. Alors que voir Sollers, Balasako, et Yves Simon avec ses lunettes donnerait furieusement envie de voter non au ouiste le plus convaincu, je suis sorti hier soir de la salle des fêtes de la mairie plutôt poussé vers le oui.
En gros les orateurs ont tous répété que le contenu de la constitution était plutôt le même que dans les traités précédents (avec quelques petites, petites avancées, a concédé la verte qui parlait en son nom, ce qui veut dire une fois traduit que ça doit être nettement mieux) mais que la différence c’est que maintenant c’était "gravé dans le marbre". "Pour cinquante ans" a précisé Krivine.
Ah bon ?
Tout ça pour ça ?
Mais d’abord, cinquante ans, ce n’est pas le bout du monde. Ensuite, on a vu en France des constitutions durer beaucoup moins de cinquante ans. Et puis, même s’il n’y avait pas eu de constitution, Krivine et les autres auraient-ils réussi à faire changer les traités d’avant la Constitution, même s’ils n’étaient pas "gravés dans le marbre" ? Enfin, ces petites petites avancées, celà ne vaut-il pas la peine d’approfondir la chose ?
Voilà. Je sais encore moins quoi voter qu’au début. Mais je reprendrai le voyage dans quelques jours. Aujourd’hui : rédaction de la chronique de Libé. Demain, tournage de l’émission.
ce qui semble intéressant , en SOI, ce sont justement les réactions ’en chêne’ que l’arrivée de Sarkosy sur le théatre de 2007 ( 100 mn pour convaincre)font se cristalliser dans la conscience politique de pas mal de nos concitoyens
point de vue ’syndicaliste’
en toute relativité, ce référendum est un épi phénomène politique qui, quoiqu’en disent partisans du oui comme du non, ne changera rien à l’avenir de l’humanité, transposé sur une échelle de temps un minimum sérieuse
il est, par contre, tout à fait édifiant de mesurer les quotités partisanes et grossièrement quantifiables des utopies idéologiques qui façonnent tant les différents NON que les différents OUI
ainsi en est-il d’un Sarko qui prône le oui tout en considérant qu’un vote NON majoritaire apporterai de l’eau à sa ’prochaine’ échéance électorale réelle
ainsi en est-il d’un centrisme qui souffre d’une ’cohabitation’ dangereuse et forçée mais se renforce électoralement qui prône le oui et qu’un vote NON majoritaire renforcerai dans les quelques ’revendications’ paterno/socialisantes qui la différencie de son alliée historique
ainsi en est-il de la ’social-démocratie’ dite de gauche qui se nourrira tout autant d’un vote OUI (en appelant les électeurs à confirmer leurs choix aux prochaines échéances nationales) que d’un NON ( en disant respecter le choix des électeurs et en les appelant à confirmer leurs choix aux prochaines échéances nationales)
..... , citoyen, que tu votes OUI ou NON, tout est prêt pour que LA chose essentielle soit préservée ( et là il est vrai , inscrite dans le marbre pour encore quelque temps) :
NE PAS REMETTRE EN CAUSE les limites atteintes et sans cesse repoussées de notre modèle de Démocratie représentative européenne
AINSI endogène et exogène, le principe de l’ anthropophagie politique restera bien d’actualité et perpétue le mythe de la conscience citoyenne que nos civilisations ’avançées’ tentent encore d’imposer aux ’barbares’ en voies de développement ...
je me suis permis d’exclure de ce petit panorama les tendances dites extrémistes ( d’un bord comme de l’autre) qui ont largement prouvé dans notre histoire contemporaine le rôle d’exutoire qui souvent ne nourrit (malheureusement) que la fantasmatique d’une grande quantité de leurs adhérents.
de même pour le président de la Rep, non pas par respect car 82 % devrait donner honte à vie à celui qui les porte, surtout quand il prêche la bonne parole en Afrique à l’aide d’animaux magiques comme les licornes !! je préfère respecter Peter Pan, au grand dam de Luc Ferry !
Mais redevenons sérieux
le même panorama est reproductible en parlant des grandes confédérations syndicales, avec quelques ’chouias’, j’en conviens, de différences...
il est vrai que dans ces périodes de ré-émergences forcées :
le L de liberté semble surtout réservé aux systèmes fiscaux, Perben 1 et 2 s’occupant des autres libertés
le E d’égalité a un goût d’Eponge au soleil, tant les richesses semblent aspirées vers le haut, asséchant le bas
et, restons cartésiens, il ne s’agit que du phénomème physique résultant du E ( c’est peut-être celà l’éducation compétitive ??)
le F de fraternité a si Froid dans le dos à l’idée de perdre les quelques ’privilèges’ qui lui restent comme le droit de travailler et pas encore de chercher un travail...
La force d’un militant (au long court) étant d’affirmer que la conscientisation des masses n’est que le reflet de sa propre conscience de lutte... tout est à refaire tous les jours et c’est peut-être bien cette stable instabilité permanente qui fait que nous pensons
Ceci n’est pas plus un message pour ou contre (aller voter)......pas plus un message pour ou contre (le OUI ou le NON), une fois lu, corbeillez-le vite, il pourrait donner des idées
Par contre, si vous avez des enfants qui hésitent sur leur orientation, allez lire les avis du barreau des avocats européens ET surtout le texte commun des Conseils Constitutionnels français et allemand qui se sont rencontrés au sujet du TRAITE à l’automne dernier...OUI , là OUI,Y A D’L’AVENIR A ETRE JURISTE
mes excuses pour la longueur, celà ne se reproduira plus
Héls, je comprends parfaitement notre narrateur, moi aussi les arguments d’un camp me poussent vers l’autre, et vice-versa, c’est un jeu de girouette fatigant.
Peut-être est-ce prudent de déclarer avec Alceste que tout autour de soir respire la mauvaise foi et que seul compte son jugement personnel.
Réponse en deux phrases ou guère plus :
Même si la Constitution ne changeait rien dans sa partie III par rapport aux traités antèrieurs, le seul fait qu’elle bloque l’Europe sur l’aiguille d’un grand marché où règne un libéralisme intégriste suffirait, pour les citoyens de gauche, à y être opposé, car elle va faire de L’UE une machine à produire des directive Bolkestein, d’autres du même acabit sont d’ailleurs en préparation (directive sur le temps de travail, directive portauire...). Et au fil du temps, cette Europe favorisera délocalisations, amenuisement des droits sociaux, restriction des services publics, baisse du pouvoir d’achat des salariés, etc... Pas besoin donc que se soit pire à l’intèrieur du traité pour que se soit pire dans la réalité.
Sur Les Etats Unis, sans me faire l’exégète de Krivine, j’imagien qu’il critiquait la soumission de l’UE à l’OTAN et se moquait du ministe des affaires extèrieures de l’Europe, inopérationnel tant que dans son domaine d’intervention, ce sont les Etats qui sont compétents avec chacun un droit de véto résultant de la règle de l’unanimité. Ainsi, à propos de l’intervention US en Irak, les positions des Européens divergeant, le dit ministre aurait été condamné à se taire s’il avait existé.
Je vous conseille la lecture du dernier ouvrage de Jacques Généreux (prof à Sciences Po, chroniqueur à Alter éco et à France culture) "Manuel critique du parfait européen" qui se lit trés rapidement.
Cher David,
Tu te dis poussé vers le OUI, soit.
Peut tu me donner une bonne raison de voter OUI s’il te plait, sachant que par exemple la Charte des dits droits fondamentaux n’est pas contraignante et que chaque gouvernement aura le droit de s’assoir dessus ? Et c’est le seul écran de fumée des ouiouistes qui ne se soit pas encore évaporé !
La partie contraignante c’est celle qui figure dans le titre III, entre autre : "Les Politiques de l’Union"
Vu qu’on me demande d’aprouver une Constitution dans laquelle figurent déjà écrites les politiques de l’Union (c’est drôle non, une constitution qui ne se contente pas de fixer des règles mais aussi des politiques ?), moi je te le demandes.
Iras tu voter en 2007, 2012, 2017, 2022, 2027........étant donné que si le OUI passe les politiques seront connues d’avance, du moins les plus importantes, les politiques économiques ?
D’accord, les gouvernements pourront toujours voter des lois comme le PACS, quand à changer de politiques économiques si les citoyens le désirent, quenini ils auront voté OUI une bonne fois pour toutes (et ne me dis pas que Malte acceptera un contrôle accru des capitaux par exemple, et sans Malte ou le Lichtentein pas de modification à l’horizon mon cher de cette Carta Magna, qui comme ne l’a visiblement pas compris Monsieur Simon n’est pas seulement une règle du jeu, mais qui contient les politiques à mener.....et comme le dit un certain article.....Toute disposition de cette Constitution s’imposera à toutes les autres constitutions qui devroint du coup être changées....)....
Moi franchement, je souhaite vivre dans un pays ou les politiques économiques que mènera le parti qui m’aura le plus séduit ne figurent pas dans la constitution.
Les politiques économiques doivent être des choix politiques résultant d’un débat citoyen tranché par le suffrage universel, un point c’est tout.
Si par hasard tu croises un jour Yves Simon qui croit qu’une Constitution ce sont des règles et pas des lois dites lui que Constitution, ça se dit en Latin Carta Magna, ou bien la loi des lois....
Bien cordialement,
Fabien Toulouse, noniste.
Fabien, que réponds-tu à OuvreBoite (cf commentaires Au secours, je ne sais pas quoi voter au referendum ! (2)).
Visiblement, des articles déja existant n’ont pas empechés la france et l’angleterre de mener des politiques sensiblement différentes
Comme en 1992, à l’époque du traité de Maastricht, comme en 1995 lors du soulèvement contre le plan Juppé, comme à chaque grève, manif, expression de ceux qui n’ont pas accès aux tribunes des grands médias, revient le temps du mépris.
Je n’ai pas besoin d’aller chercher loin dans notre actualité pour retrouver cela : La campagne en vue du Référendum du 29 mai fait ressortir de nouveau la morgue des « gens qui savent ». Les Français, selon plusieurs sondages, rejetteraient majoritairement le traité constitutionnel s’il avait lieu aujourd’hui. Au lieu de s’interroger sur le texte et sur ce qui peu déplaire aux citoyens, les journaux et autres radios avancent une explication : ils n’auraient rien compris, ils se trompent d’élections, ils veulent surtout sanctionner le gouvernement. Dans un long article paru aujourd’hui, Alain Faure, de l’IEP de Grenoble explique dans un langage pseudo sociologique que les Français seraient rétifs à « tout changement », et que cela serait dû à une crise de la médiation politique. Il entend par médiation la capacité de corps intermédiaires (partis, syndicats, etc.) à faire accepter une politique. De façon assez incroyable, notre « politologue » ne voit pas en cela un refus du contenu de ces réformes, c’est-à-dire les privatisations, les restrictions budgétaires, un accroissement de la précarité dans le travail et les conditions de vie (santé, logement...). Non, cela n’existe sans doute que dans l’imagination des citoyens.
Forcément, comme tant de journalistes, politologues, et autres « spécialistes », il ne peut incriminer les « réformes ». Ce qu’il faut remplacer, ce sont ces mauvais citoyens qui amalgament tout. Le référendum sur la constitution, prétexte de cette énième « analyse », n’est pas non plus en cause dans cet article. De toutes façons, avec ces Français qui disent « non » à tout...
Faisant partie de ceux qui vont voter « Non » à ce traité organisant mon continent sous la férule de la concurrence acharnée (des salariés entre eux), je me sens insulté quotidiennement par ce mépris, et je ne pense pas qu’il sert la cause des partisans de ce traité.
Manu
Je n’ai pas de conseils à vous donner. Juste une ou deux réflexions de bon sens. Vous en faites ce que vous voulez. 1) j’ai la plus grande confiance dans les capacités d’Alain Madelin, du baron Seillières et autres ultra-libéraux pour savoir où est leur intérêt. Et l’analyse qu’ils ont faite, ces ultra-libéraux, c’est qu’il faut absolument voter oui. Si vous êtes de gauche, c’est un super indice, non ? Vous allez me dire, "oui mais à gauche aussi on appelle à voter oui". Justement, vous avez vu quelle gauche ? Les DSK, Aubry, Lang, Hollande, tous ceux qui ont participé à conduire leur camp dans le mur le 21 avril et qui n’en ont pas tiré la leçon (ce sont les mêmes qui doivent élaborer le projet du PS pour 2007). Les sondages montrent que c’est une autre gauche qui fait monter le non, celle qui dit "ça suffit la dérive libérale du PS".
2) Une constitution, c’est pas ça. Ça doit définir, en quelques dizaines de pages maxi, des grands principes. Ça doit permettre les alternances politiques et non pas définir un cadre libéral avec une prééminence du marché qui doit continuer à fonctionner même en cas de guerre.
En conclusion, refuser ce traité anti-démocratique (il n’y a même pas eu d’assemblée constituante pour l’élaborer), c’est prendre les avancées soulignées par la Verte que vous avez vue, avancées admises par bon nombre de partisans du non et rejeter tout ce qui n’a rien à faire dans une vraie constitution (la partie III qui ne parle que de marché et remplace toutes les notions de progrès : exemple le droit au travail remplacé par le droit à chercher un emploi).
Et puisque vous déplorez de ne pouvoir choisir dans une campagne parasitée par la propagande de chaque camp, pourquoi ne pas jeter un oeil dans le dernier numéro de Politis ? Mélenchon et Lipietz s’y affrontent traité en main.
Pour avoir une idée d’arguments du non qu’on ne voit malheureusement pas souvent dans les médias, je peux vous conseiller un court film (30mn) "L’Europe maltraitée", qui je pense, est plutôt bien fait. Comme intervenants on retrouve Yves Salesse, Raoul Marc Jennar, Bernard Cassen et Susan George.
De plus à la fin du film on trouve la référence des articles dans la constitution auxquels les intervenants se sont référés.
Vous voir vous agiter de la sorte face à ce traité devient effarant. Vous comptez a priori parmi les gens qui suivent le mieux le fonctionnement de la société et des institutions. Comment va-t-on faire nous ? Comment un français moyen, moins connaisseur que vous, englué dans un quotidien qui lui laisse moins de temps, va-t-il s’en sortir ?
J’entendais à la radio M. de Villepin dire qu’il fallait que le oui l’emporte car sinon la France serait au banc de l’Europe. M. Chirac a dû dire aussi que nous avions tout à y gagner et rien à y perdre. Mais dans ces conditions, pourquoi n’ont-ils pas pris leurs responsabilités politiques ? Tout à y gagner, rien à y perdre. Pourquoi n’ont-ils pas décidé d’entériner ce traité selon leurs connaissances de la réalité et des intérêts de la France ? Comment en arrive-t-on à nier ainsi une réalité, dont on prétend être sûr, en la plongeant dans le doute et l’incertitude ? Je ne comprends pas. Le plaisir de démontrer à la classe ? Belle démonstration pédagogique alors : ça ou le banc... Mais à quoi sert la représentation ? Comment peut-on décider de mettre cela au suffrage de la nation tout en sachant pertinemment que les gens vont se déterminer n’importe comment ? Où sont les démocrates et les anti-démocrates dans cette affaire ?
Puisqu’on a choisi la voie référendaire, alors il faut respecter autant le oui et le non. Et les réprésentants de l’Etat doivent alors garder un rôle neutre, faire parler autant (50/50) les partisans du oui et du non, puisqu’ils ont choisi de s’en remettre aux votes.
Franchement, envoyer Claudie Haigneré faire la promotion du oui à travers le réseau des supermarchés Casino, est-ce que c’est sérieux ? Et ils voudraient ensuite nous faire croire que ce n’est pas un plébicite qu’ils se cherchent ? Répétition fantoche du second tour de 2002. On a l’impression que c’est ça qui les intéresse. Attendez, attendez, M. Chirac apparaîtra bien dans la campagne mais au bon moment ! Dans le supermarché Casino près de chez moi ? Avez-vous essayé de réfléchir au Traité dans un supermarché Casino M. Schneidermann ? Et si la solution était là à vous attendre ? L’intangible d’une Constitution dans le temple de la variation journalière des prix. Vraiment, les moyens sont grossiers. On n’aura jamais autant souligné l’idée du marché.
Au début, je me disais la même chose : « On a élu un parlement, a priori (soyons optimistes) bien plus compétent que nous sur la question. Que ne décide-t-il pas ? Il ne s’agit pas ici de dire si on veut un président pour 5 ou 7 ans, mais d’un traité qu’une majorité de gens ne lira pas, et que la minorité lectrice aura beaucoup de mal à comprendre (à part Olivier Duhamel). »
Et puis finalement, pour une Constitution (même si ce n’est pas une vraie constitution), en France, c’est le peuple qui décide. Directement. Ca me paraît assez juste, et assez sain.
Et le Parlement, dans tout ça ? Eh bien les hommes politiques, ceux que nous avons choisis parmi tous, normalement, ils sont aussi là pour nous expliquer ce qu’est ce traité, ses enjeux, ce qu’il implique pour nous, citoyens, pour l’Etat, pour l’économie, la société et j’en passe.
Bref, ils sont là pour la seconde lecture. Celle du professeur qui explique ce que l’auteur voulait dire dans ce paragraphe alambiqué sur lequel il nous a demandé de plancher.
Mais pour le moment, le corps professoral passe plus de temps à nous expliquer pourquoi un oui/non de gauche n’est pas du tout, mais alors pas du tout comme un oui/non de droite, plutôt que de nous dire ce qu’impliquera notre vote.
Pour information voici un récapitulatif des procédures prévues pour la ratification de la Constitution européenne selon les pays. On se rend compte que le recours au référendum n’a rien de systèmatique.
La dernière colonne du tableau quant à elle est aussi très instructive : elle renseigne sur les précédents référendums organisés dans la communauté européenne.
Pour la France, depuis Maastricht, on ne nous a jamais plus demandé notre avis. On peut alors raisonnablement penser que c’est l’aspect "constitutionel" qui a motivé l’organisation d’un référendum. Or cette constitution n’en n’est pas vraiment une, polluée qu’elle est par ce qu’on trouve habituellement dans les traités économiques déjà ratifiés.
N’aurait-il pas mieux vallu séparer les deux choses :
d’un coté la
constitution
de l’autres
les bases d’une "nouvelle" politique économique ?
Parce que le titre c’est quand même "traité établissant une Constitution pour l’Europe". Et cette partie III, elle fait un peu, verrue là-dedans, je trouve.
Pour info, on écrit : mettre au ban (sans c, donc).
Amicalement,
JR